
L'association
Wildlife Angel est une ONG française dont la mission est la protection de la faune sauvage africaine. Depuis de nombreuses années, le continent africain voit disparaître de nombreuses espèces mais aussi fondre les populations pour les espèces encore présentes.
Depuis 2015, Wildlife Angel intervient en Afrique dans la lutte contre le braconnage des espèces emblématiques du continent.
Le but est de former les rangers sur le terrain pour protéger la faune en partenariat avec les autorités locales.
"Son engagement : Protéger la faune sauvage et ceux qui la défendent"
Les 3 pilliers de la lutte anti braconnage
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⦁ Protéger la faune sauvage
C'est le premier objectif de ses actions. Wildlife Angel met en place des solutions opérationnelles pour assurer la pérennité de la faune et sauver les espèces africaines en danger.
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⦁ Protéger les rangers
La protection des animaux passe par celle des personnes qui sont chargées au quotidien de veiller sur la faune. Wildlife Angel les forme afin de les rendre plus efficace face aux nombreuses menaces.
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⦁ Lutter contre les menaces
Sa mission est également de comprendre la mécanique criminelle qui développe le braconnage et de participer avec les différentes autorités à sa disparition.
Les espèces menacées par le braconnage :

Le braconnage des éléphants
Les éléphants d'abord décimés par la chasse sportive :
C’est surtout l’ivoire de ses défenses qui est à l'origine de la convoitise des hommes. La chasse à l’éléphant a, depuis ces derniers siècles, contribué dans un premier temps au déclin des populations. Même si un éléphant abattu représente une quantité de viande non négligeable pour les populations locales, ce sont surtout deux éléments qui ont largement attiré pendant près de deux siècles les chasseurs sportifs :
- Le symbole de puissance que caractérise l’animal. Le trophée d’un éléphant est dans l’esprit des chasseurs le summum de l’acte de chasse.
- L’ivoire tant convoité issu des défenses de l’animal.
Les braconniers, nouvelle menace pour l'éléphant :
Aujourd'hui, l'éléphant a beau figurer sur la liste des espèces protégées, la chasse sportive existe encore et l'on peut voir régulièrement sur les réseaux sociaux les chasseurs posant fièrement à côté de leur trophée. Mais le braconnage illégale représente la plus grande menace et fait dangereusement chuter les populations dans la plupart des pays d'Afrique.
"1 éléphant est abattu toutes les 15 minutes"
L’hypothèse inquiétante mais pourtant probable, est la disparition pure et simple des éléphants d’ici 2050 si des efforts importants ne sont mis en place pour les protéger d'ici là.

Le braconnage des rhinocéros
C’est historiquement la première espèce que l'ONG s’est engagée à protéger. Qu’il s’agisse de diceros bicornis, le rhinocéros noir, ou de cerathoterium sinum, le rhinocéros blanc, tous deux sont considérés comme menacés par une explosion du braconnage.
Etat des lieux du braconnage:
Les deux rhinocéros d’Afrique, de même que leurs cousins asiatiques de Java et de Sumatra, sont des espèces qui n’auraient jamais dû autant attirer l’attention des humains au cours des siècles. Malheureusement, leur attribut principal, une paire de cornes pour l’africain et celui de Sumatra, ou une corne unique pour l’indien ou celui de Java, ont de tout temps attisé les convoitises car cet appendice est recherché pour ses qualités décoratives et médicinales.
Ces deux espèces ont été braconnées à toutes les époques. Mais c’est véritablement au XXème siècle que s’est accéléré de manière exponentielle leur déclin.
Depuis quelques années, l’Afrique du sud constitue un baromètre riche d’enseignement quant aux attaques sur les rhinocéros.
Les Chinois et les Vietnamiens ont toujours cru dans les vertus de la corne sur le plan médicinal, et les plus riches consommaient habituellement ce produit.
Pour la plupart des experts concernés, l’implication des gouvernements locaux (siège de l’offre) et celle des gouvernements asiatiques (siège de la demande), alliées au renforcement des compétences des forces anti-braconnage, de leurs méthodes et à la mise en place de procédures judiciaires efficaces sont les seules façons de protéger les rhinocéros africains d’une probable extinction.

Le braconnage des lions
Les lions sont braconnés pour plusieurs raisons. Depuis quelques années, la médecine traditionnelle chinoise (MTC) utilise des os de lion en substituts aux os de tigre pour fabriquer le vin de tigre, bien qu’il y ait très certainement d’autres usages. D’autre part, la pression démographique, le développement des villages devenant des villes, de l’élevage, tout cela multiplie les conflits homme-animal et les cas de braconnage de représailles se multiplient.
Si la population de lions « sauvages » en Afrique du Sud se porte mieux, c’est principalement dans les réserves clôturées d’une taille inférieure à 1000 km² et grâce à l’interventionnisme de l’homme. Les jeunes adultes sont relocalisés pour contrôler la population mais de plus en plus chassés ou euthanasiés. Des méthodes de contraception sont utilisées. Mais peut-on vraiment parler d’animaux sauvages quand l’être humain se doit d’intervenir constamment pour gérer une population de lions ?